Melinda Elmborg

- En quatre points peux tu nous raconter ton parcours et quelques expériences marquantes ?

"Le premier point est que je suis une suédoise en France, j’ai toujours été très curieuse de vivre à l’étranger et de découvrir d’autres pays. Je suis partie de Suède, j’ai vécu en Chine, en France, en Angleterre, en Allemagne avant de venir m’installer définitivement en France. 

Par la suite, je faisais partie de l’équipe investissement chez Daphni où j’ai tout appris à savoir comment se présenter pour être intéressant auprès des VC, j’ai également appris à sourcer les startups et à trouver des investissements potentiels. 

Après avoir quitté Daphni, j’ai eu une période où j’étais à mon compte, ça a été l’occasion de me créer mon aventure entrepreneuriale ! J’ai eu plusieurs pivots, j’ai commencé en tant que freelance et j’ai fini avec un incubateur en ligne ! 

Je savais que j’aimais bien le modèle d’accélération et d’incubation mais je trouve qu’il n’y a pas beaucoup de vrai bon accélérateur en Europe et j’en ai trouvé un Fast Track Malmo où j’ai repris la direction de cet accélérateur ! On est dans une équipe de deux et demi, on trouve des startups, on investit 50 000€ dans chaque startups et par la suite, on les aident : on leur donne des supports, on les coach et on les prépare pour lever des fonds auprès des VC. 

Aujourd’hui, en plus, je suis mentor chez BeeMyDesk et je travaille sur la partie pitch deck."

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- Quelle est ton expérience vis-à-vis de la levée de fonds ?

"Quand j’étais chez Daphni, j’étais de l’autre côté de la table et depuis j’ai pu accompagner 100 startups soit pour les aider avec leur pitch deck afin qu’il soit pertinent, soit pour les suivre jusqu’au term sheet, soit sur la stratégie ! 

J’ai eu l’occasion de participer à des levées de fonds allant de 100 000€ à 3 millions d’euros."

- Quels sont les domaines d'expertise où tu peux amener de la valeur ajoutée ?

"Lorsqu’on est entrepreneur ou fondateur, on est au cœur de son projet, il est donc difficile de voir de l’extérieur ce qu’il faut mettre en valeur pour que les investisseurs trouvent le projet plus intéressant qu’un autre grâce  des conseils extérieurs ! C’est exactement mon rôle, je reformule l’idée du projet, j’organise les informations à fournir dans le pitch deck afin qu’il soit pertinent et sexy pour donner envie aux investisseurs d’en savoir plus tout en gardant leur langage.

C’est comme des couches d’oignons, la première couche représente le pitch deck, c’est à ce moment là qu’il faut mettre toutes les informations pertinentes pour que l’investisseur ait envie de continuer à éplucher cet oignon et en découvrir encore plus !"‍

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- Si tu devais donner un seul conseil à un entrepreneur, ça serait lequel ?‍

"Je dirais qu’il y a 3 mindset à avoir en tant qu’entrepreneur : “ “Think big, start small, scale fast” 

Think big : il faut être visionnaire pour convaincre les investisseurs ! 

Start small : il faut toujours commencer quelque part alors, on commence d’abord avec une petite niche ! 

Scale up : dès qu’on voit qu’il y a le product market fit et que tu as trouvé ta cible il faut passer à l’étape suivante et donc scaler !"

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- La startup ou le projet que tu aurais rêvé de créer ?
"Le projet qui me passionne le plus sont les projets qui combinent à la fois la fintech et le climat tech ! Je suis fasciné par les projets qui utilisent des solutions de finance pour financer des solutions pour le climat !"

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- L'entrepreneur.se qui t'inspire ?

"C’est une femme pas connu, elle s’appelle Marie et j’ai travailler avec elle chez Daphni ! Marie m’a vraiment beaucoup appris sur les investissements dont notamment comment investir avec des VC."

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- Qu'est-ce qui te plaît dans l'accompagnement que tu fais avec BeeMyDesk ?

"Chaque fondateur de startup a de super ambitions avec un regain d’énergie ! Grâce à eux, j’apprends pleins de choses à chaque rencontre et cet enrichissement est précieux !"

- Que dirais-tu à un entrepreneur qui hésite à suivre le programme ?

"Si on est entrepreneur et qu’on a jamais levé de fonds avant et qu’on a prévu de lever des fonds, pour la première fois, dans les 6 à 12 prochains mois, il faut absolument passer par un parcours d’accompagnement pour faire ses armes face aux investisseurs !"